Justin Koné Katinan du parti des peuples africains-Côte d’Ivoire et le ministre Mamadou Touré du parti du président Alassane Ouattara ont eu des échanges.
Devant des centaines de milliers de militants, réunis à la place Ficgayo, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien, acquitté par la cour pénale internationale (CPI) a invité la communauté nationale et internationale à poursuivre les recherches en vue de retrouver les véritables auteurs des crimes perpétrés en Côte d’Ivoire, lors de la crise militaro-politique de 2010-2011.
Un sujet qui a fait l’objet d’échanges houleux entre Justin Koné Katinan, le porte-parole du PPA-CI et Mamadou Touré, ministre ivoirien de la Promotion de l’Emploi des jeunes et cadre du parti du président Alassane Ouattara.
D’entrée, le porte-parole adjoint du RHDP, a fait remarquer que Laurent Gbagbo a été libéré par la CPI sous la base de 5 incidents qui ont été très bien précisés. Il a entre autres cité, le marché Siaka Koné d’Abobo, le quartier Doukouré de Yopougon, la marche sur la RTI et les 9 femmes d’Abobo.
« Sur ces 5 incidents, une décision de justice a été rendue. On ne peut pas revenir là-dessus. Mais il y a eu près d’un millier d’incidents en Côte d’Ivoire sur lesquels la CPI ne s’est pas prononcée. Donc si Laurent Gbagbo demande que sur l’ensemble des incidents, la justice fasse son travail, on l’entend. Mais j’espère qu’ils ne seront pas les premiers à crier au loup quand la justice en toute indépendance voudra faire son travail », a-t-il prévenu.
En réponse, au porte parole adjoint du RHDP, l’ancien ministre ivoirien du Budget, par ailleurs, porte-parole du PPA-CI a dénoncé le fait que ce n’est qu’un seul camp qui est poursuivi dans le cadre de cette affaire, alors que le présumé coupable (Laurent Gbagbo) a été acquitté par la justice internationale.
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« Dans ce processus où nous sommes, où chacun a commis des meurtres et parfois de votre côté, parfois plus grave que les nôtres. Il est temps que nous puissions nous arrêter, surtout qu’aujourd’hui, nous avons une donnée scientifique : ” le donneur d’ordre a été disculpé” . Comment se fait-il que dans une crise aussi ouverte où des gens se sont tirés là-dessus, il n’y a qu’un seul camp qui est poursuivi ? », regrette Katinan Koné, qui rappelle que cette crise meurtrière a fait plus de 3000 morts.
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“Faux ! “, a rétorqué Touré Mamadou, rappelant que la mise en place d’une commission d’enquête spéciale a permis d’auditionner certaines personnes parmi lesquelles Amadé Ourémi, l’un des supplétifs des forces pro-Ouattara, dont la responsabilité a été clairement établie dans les massacres de Duékoué.
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