Alassane Ouattara a fait nommer Marcel Amon Tanoh, son ancien ministres des affaires étrangères, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente.
Selon une information de Jeune Afrique, reprise par la plupart des organes de la presse locale, le président Alassane Ouattara envisageait envoyer Marcel Amon Tanoh à l’ONU. Pour que ce dernier occupe un siège loin de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, ce projet a commis des difficultés exogènes.
Jeune Afrique révèle que Alassane Ouattara avait du mal à pardonner à son ministre des Affaires Étrangères qui avait rejoint l’opposition à l’orée de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Après la débâcle de l’opposition suite à l’échec de la désobéissance civile, Marcel Amon Tanoh sollicite et obtient une audience auprès du chef de l’Etat qu’il avait pourtant brocardé en octobre 2020 lors d’un meeting au stade Félix Houphouët-Boigny.
« Au départ, Ado semblait plutôt réticent à lui pardonner. Mais en juillet dernier, il l’avait finalement reçu en audience et Marcel Amon Tanoh s’était excusé. Puis, en septembre, en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, à New York, Alassane Ouattara avait dépêché Kandia Kamissoko Camara, sa ministre des Affaires Etrangères auprès d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Onu. Objectif : négocier un poste pour Marcel Amon Tanoh » a écrit Jeune Afrique.
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Pour parfaire les choses, Alassane Ouattara avait même sollicité l’appui de la France pour qu’elle intercède auprès de l’Onu afin de trouver un poste à Marcel Amon Tanoh avec pour résidence aux Etats-Unis. Plusieurs autres autorités étaient également sollicitées. Mais les choses piétinaient.