Vive tension entre le Mali et l’ONU : Abdoulaye Diop dit ses vérités

Les relations entre le Mali et les Nations unies sont tendues ces derniers temps, suite à la déclaration de personne non grata du directeur local de la division des droits de l’Homme, Guillaume Ngefa.

Le Haut commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU a qualifié cette décision < < persona non grata> > dans une lettre rendue publique, mais les autorités maliennes sont persuadées d’avoir agi correctement.

Dans une courte missive, le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, répond point par point aux accusations de l’ONU. Rejoignez- nous pour en savoir plus sur cette affaire qui pourrait bien changer la face de la diplomatie mondiale.

L’État malien et les Nations unies sont en désaccord suite à la mise à l’écart de Guillaume Ngefa, le directeur local de la division des droits de l’Homme de la Minusma. Le Haut commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU a fait part de sa consternation et de sa vive protestation contre cette décision, estimant que la doctrine de ” persona non grata” ne s’applique pas juridiquement au personnel des Nations unies.

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Cependant, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a répondu point par point à ces critiques dans une lettre envoyée en réponse. Il a affirmé que, selon la charte de l’ONU et l’accord entre le Mali et la Minusma, l’État peut à tout moment, sans fournir de raisons, retirer l’accréditation d’un diplomate, à condition que les membres des Nations unies respectent les lois et les règlements du pays. Le ministre considère que Guillaume Ngefa n’a pas rempli ces conditions, ce qui justifie sa décision.

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Abdoulaye Diop a également expliqué la situation de la militante Aminata Dicko, dont les paroles au siège de l’ONU à New York en janvier ont provoqué la colère de Bamako. Le ministre a indiqué que l’ONG de Mme Dicko n’était pas accréditée au Mali et que ses actions étaient donc illégales.

Enfin, Abdoulaye Diop a déclaré que le gouvernement était disposé à favoriser le dialogue avec le Haut- Commissariat aux droits de l’Homme pour résoudre cette situation tendue.

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