Au Burkina Faso, le gouvernement de transition a signalé une nouvelle tentative de coup d’Etat. Dans un communiqué publié dans la soirée de ce jeudi 18 janvier 2024, le Porte-parole du gouvernement a donné des détails sur cette information qui circulait depuis quelques heures.
Selon les informations indiquées dans le communiqué du gouvernement, on retient que le réseau de présumés initiateurs de ce projet de déstabilisation du Burkina Faso est composé de « militaires en fonction, des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres ». Selon le Porte-parole du gouvernement, le réseau « planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays ».
Le communiqué du gouvernement informe que depuis quelques jours, les services de sécurité s’emploient à démanteler le réseau afin de mettre la main sur les présumés auteurs de cette tentative de coup d’Etat.
Le mode opératoire du réseau de déstabilisation impliquerait des organisations de la société, selon Jean Emmanuel Ouédraogo. « Pour réaliser leurs basses besognes, des individus ont été contactés dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie. Des Organisations de la Société Civile acquises à leur cause étaient appelées à prendre le relai », a-t-il indiqué.
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Le Porte-parole du gouvernement a indiqué que les premiers éléments de l’enquête « renvoient à un groupuscule de personnes qui considère qu’il doit jouer un plus grand rôle dans les prises de décisions publiques et politiques et de ce fait, complote contre notre peuple et les institutions de notre pays. Les informations recueillies montrent à suffisance la volonté de subversion et de déstabilisation. Des voies de droit seront usitées pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur l’ensemble de ces manœuvres », a-t-il conclu.