Urgent – La CPI en Côte d’Ivoire : Fernand Dédeh fait des révélations de leur visite

Le journaliste ivoirien Fernand Dédeh a publié sur sa page Facebook un message adressé à Barthlemy Inabo Zouzoua concernant la présence des agents de la CPI dans deux villes de la Côte d’Ivoire.

Dans ses dires, il fait référence au climat politique actuel en Côte d’Ivoire en déclarant que les enquêteurs de la cour pénale internationale (CPI) sont actuellement présents dans le pays en préparation du début de la crise post-électorale.

En effet, pour Fernand Dédeh, des enquêteurs de la Cour pénale internationale sont présentement en Côte d’Ivoire à la recherche des responsables de la crise post-électorale dans le pays. Ils mènent des enquêtes, recueillent des données et interrogent des témoins en vue de l’éventuelle ouverture du procès Côte d’Ivoire 2.

Par ailleurs, le journaliste rappelle aussi comment les acquittements de Charles Blé Goudé et de Laurent Gbagbo ont mis fin au premier procès en Côte d’Ivoire, qui impliquait Laurent Gbagbo.

Cette spécificité souligne la valeur des enquêtes de la CPI pour garantir la justice et la responsabilité dans les situations de conflit violent. « L’ancien bruxellois avait secoué la conscience nationale et la communauté internationale le 31 mars 2023 à Yopougon : 
« S’il y a des crimes qui ont été commis, il faut continuer à rechercher les criminels. C’est pourquoi le 31 mars est une date importante parce que le 31 mars a rendu la liberté à des gens qui n’avaient pas le droit d’être en prison et qui y étaient malgré tout », a dit le journaliste.
Selon les informations fournies par Fernand Dédeh, les enquêtes de la Cour pénale internationale portent sur trois événements précis : ceux survenus en 2004 à Korhogo, ceux survenus en 2011 à Duékoué, et ceux qui ont impliqué des artisans de la paix dans l’actuel camp du président actuel pendant la crise post-électorale.
Pour finir, le journaliste note en outre que le président en question a déclaré publiquement qu’il ne remettrait plus les Ivoiriens à la CPI et que ce faisant, il a ignoré les demandes de la Cour pour l’ex-première Dame, dont le mandat d’arrêt international a finalement été rangé sans suite.
Ces détails mettent en évidence la dynamique politique et les complexités entourant cette enquête ainsi que les difficultés auxquelles sont confrontés les enquêteurs de la CPI dans leur recherche de la vérité et de la justice.

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