La Corée du Nord a tiré un missile balistique présumé au large de sa côte est, son premier test connu depuis juin 2022, ont annoncé des responsables militaires sud-coréens.
Cela s’est produit après l’arrivée d’un porte-avions américain en Corée du Sud pour participer à des exercices conjoints et avant une visite prévue du vice-président Kamala Harris.
Séoul a déclaré que le lancement était un « acte de grave provocation ». L’ONU interdit à la Corée du Nord les essais d’armes balistiques et nucléaires.
L’armée sud-coréenne a déclaré avoir détecté un missile à courte portée tiré juste avant 07h00 heure locale (23h00 GMT) près de Taechon, à plus de 100 km (60 miles) au nord de Pyongyang. Il a dit qu’il a volé environ 600 km à une altitude de 60 km.
« Notre armée maintient une posture de préparation totale et coopère étroitement avec les États-Unis tout en renforçant la surveillance et la vigilance », a-t-il déclaré dans un communiqué.
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Les garde-côtes japonais ont confirmé le lancement, avertissant les navires d’ »être vigilants ». Le ministre de la Défense de Tokyo, Yasukazu Hamada, a déclaré que le missile avait atteint une altitude maximale d’environ 50 km, tombant dans les eaux au large de la côte est de la Corée du Nord et en dehors de la zone économique exclusive du Japon.
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« C’est une façon pour la Corée du Nord de montrer son défi à l’alliance [américaine] », a déclaré à l’AFP Soo Kim, analyste à la Rand Corporation. L’USS Ronald Reagan à propulsion nucléaire a accosté vendredi dans la ville portuaire de Busan, dans le sud du pays, pour participer à des exercices conjoints au large de la côte est de la Corée du Sud. Les exercices sont « dans l’intérêt de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne », selon la marine sud-coréenne.
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