A une heure de la date limite de dépôt des candidatures à la présidentielle ivoirienne, des jeunes ont déposé à la Commission électorale indépendante (CEI), la candidature du préfet Vincent Toh Bi Irié, démissionnaire de l’administration publique, il y a à peine une semaine ; a été déposée.
C’est un jeune homme se présentant sous le nom de Daniel Sio, un parfait inconnu, qui s’est présenté à la CEI, avant 23h, pour présenter la candidature du désormais ex-préfet Vincent Toh Bi Irié. Un dossier incomplet, en ce sens qu’il ne comportait ni parrainage, ni la caution de 50 millions FCFA. Sio a expliqué qu’il avait rencontré des entraves administratives, pour réunir toutes les pièces du dossier.
L’annonce de la candidature du préfet médiatique d’Abidjan, a créé une sorte de séisme sur les réseaux sociaux. Suscitant interrogations, espoirs ou incompréhension. En tout état de cause, la candidature de Toh Bi qui a été déposée par ce groupe de jeunes, avec ou sans son accord ; restera dans le domaine du buzz, puisqu’elle sera rejetée.
La candidature de Toh Bi déposée
En effet, l’article 50 du nouveau code électoral ivoirien l’exclut de fait. « Ne peuvent être acceptées pendant l’exercice de leurs fonctions et pendant les six mois qui suivent la cessation de celle-ci, de quelques manière que ce soit, les candidatures à l’élection du président de la République, de : membre du Conseil Constitutionnel, membre de la cour de cassation, du conseil d’Etat et de la Cour des Comptes, Magistrat, Membre du Corps préfectoral, agent comptable central et départemental, président et directeur d’établissements ou d’entreprise à participation financière publique, fonctionnaire, militaire et assimilé et membre de la commission chargée des élections », indique le code électoral 2020.
Le concerné restait injoignable, au moment où nous mettions sous presse. Rappelons que la CEI continuait de recevoir des dossiers (complets comme incomplets). Cela devrait se faire jusqu’à minuit. Près d’une quarantaine de dossiers ont été déjà déposés. Il appartiendra au conseil constitutionnel de valider la liste définitive.
SOURCE: Afriksoir