Le FPI pour ce qui reste après le départ de Laurent Gbagbo était en congrès le samedi 13 novembre 2021. Occasion pour Pascal Affi N’Guessan de revenir sur la crise qui a secoué le parti frontiste.
Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas fait de cadeau à ses anciens camarades. « Le 9 août 2021, alors que nous étions en attente d’une audience que la Direction du parti avait sollicitée à son retour, afin de lui livrer les nouvelles du pays depuis sa déportation à La Haye et d’engager avec lui les actions en faveur de l’unité du FPI, le Président Laurent Gbagbo a décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder avec ses fidèles une autre organisation politique. Celle-ci est créée depuis le 17 octobre 2021.
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La rupture est consommée » a rappelé Affi les circonstances du divorce. Avant d’ajouter : « Cette rupture, nous ne l’avons pas désirée ; nous avons même tout fait pour l’éviter, faisant preuve de patience, de tolérance et de persévérance dans la recherche de l’unité du parti. La rupture nous a été imposée. Nous en avons finalement pris acte ».
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Sur son élan, il ne ménage pas ses anciens camarades. « Pendant presque dix (10) ans, les valeurs fondamentales de notre parti ont été mises à rude épreuve par un courant patrimonialiste, messianique, tribaliste et xénophobe, déterminé à s’emparer de la direction du parti pour assouvir des ambitions de vengeance, de revanche et d’exclusion, dans un « match-retour » dont il n’avait pourtant pas les moyens et qui au surplus contrariait nos intérêts politiques » a-t-il accusé.