Le 17 juillet dernier 2024 au cours d’une réunion d’urgence tenue à la mairie de Toumodi, Antoine N’dri député de la ville s’est prononcé sur la présence des forces françaises (FFCI) dans la région du Bélier et a affirmé son soutien aux populations de Lomo Nord (sous-préfecture d’Angoda), apprend-on de Linfodrome.
Selon lui, ces forces sont des “dangers” pour lesdites populations. Une grosse inquiétude plane sur les habitants de Lomo Nord ainsi que des villages environnantes selon les dires du député le 17 juillet 2024, Antoine N’dri, député de la sous-préfecture de Toumodi, a critiqué la présence de l’armée française en Côte d’Ivoire (FFCI) dans la région de Lomo Nord, qui fait partie de la sous-préfecture d’Angoda.
D’après ses propos, il serait judicieux de chercher des solutions aux problèmes engendrés par les agissements des forces armées françaises, comme l’ont souligné les habitants de Lomo Nord qui se plaignaient des actions causées cette armée. « C’est un danger réel pour nos populations. Une solution à court terme est possible. Il s’agit de vies humaines. Il faut dire que personnellement, je ne savais pas que la cohabitation était émaillée de ces difficultés de taille. Devant ces faits, comptez sur ma disponibilité à vous accompagner en rentrant là où il faut entrer pour que vos droits soient respectée et votre sécurité garantie. Nous sommes à vos côtés » a fait savoir l’Honorable Antoine N’dri.
Pour le député de la commune de Toumodi commune (région du Bélier), I’Honorable Hervé Alliali, il a également réitéré sa volonté de travailler avec les populations afin de mettre fin aux souffrances des habitants de Lomo Nord et des villages voisins. «…Il faut prendre le temps pour régler cette situation en touchant la personne capable de trouver une issue à ce problème » a-t-il conseillé. Notre source précise que les habitants de Lomo Nord, village qui accueille le champ des tirs (camp d’entraînement) des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), condamnent vivement les actions néfastes et illégales de cette armée.