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Cheick Fanny Adama, ivoirien est directeur adjoint d’une agence de voyage et Canabaye Seydou de nationalité malienne est vendeur.
Ils ont tous les deux comparu devant le tribunal correctionnel d’Abidjan Plateau le 13 juin 2023, pour les faits de faux et usage de faux dans des documents administratifs.
Le procureur a requis contre eux, deux ans de prison ferme et 500 000 FCFA d’amende.
A la barre les prévenus n’ont pas nié les faits mis à leur charge. « Je reconnais les faits. J’ai voulu aider mon ami Seydou pour qu’on puisse voyager ensemble en Guinée équatoriale et en Europe », a avoué Adama.
Le juge qui veut qu’il soit plus explicite lui a demandé comment il a voulu aider son ami. Adama a donc expliqué qu’il voulait faire chemin à tout prix avec son ami. Mais il fallait que ce dernier qui est malien ait d’abord la nationalité ivoirienne, afin de lui faciliter l’obtention du passeport ivoirien.
Pour ce faire, il lui a dans un premier temps établi un extrait d’acte de naissance en se faisant passer pour son père. Il a par la suite fait un certificat de nationalité ivoirienne. Il fallait maintenant établir la carte nationale d’identité (Cni) ivoirienne. C’est à ce niveau qu’ils se sont faits prendre.
« Au bureau, l’agent a demandé à Seydou s’il est vraiment mon fils. Ce dernier sous la pression a dû avouer qu’il ne l’est pas », a précisé Adama. C’est ainsi qu’ ils ont été tous les deux arrêtés et conduits à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en détention préventive.
Appelé à la barre pour donner sa version des faits, Seydou les a également reconnus, en confirmant la déclaration d’Adama.
A la fin de leur audition, le juge a fixé le délibéré au 4 juillet 2023 après que le procureur a requis 24 mois de prison ferme, assortis d’une amende de 500 000 FCFA à l’encontre d’Adama et son ami Saydou. Ils ont donc trois semaines pour être fixés sur leur sort.
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