Moussa Touré, le Directeur de la communication de Guillaume Soro, a réagi dans un communiqué, dimanche 27 février 2022.
En réponse à cette déclaration du procureur à la télévision nationale, le directeur de la communication de Guillaume Soro rejette en bloc les accusations et déclare qu’il s’agit d’une manipulation. «L’exhibition au journal télévisé de pièces d’armement rouillées relève d’une stratégie de manipulation à laquelle les Ivoiriens sont maintenant habitués et qui ne sert d’autres desseins que de fournir aux autorités ivoiriennes un moyen supplémentaire dans la guerre qu’elles ne cessent de livrer à M. Soro depuis sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale», écrit Moussa Touré.
Il ajoute que le chef de l’État Alassane Ouattara aurait exercé des pressions sur les autorités belges lors de son récent séjour à Bruxelles (Belgique), à l’occasion du sommet UE-UA : «(…) Le Président Alassane Ouattara s’est attelé à tout mettre en œuvre pour obtenir du ministère belge des affaires étrangères, le non-renouvellement du visa accordé à M. Soro».
Ce passage du communiqué révèle que l’ex-Premier ministre détient un visa de séjour en Belgique. Ce qui signifierait implicitement qu’il y séjourne probablement depuis un bon moment, alors que l’on se perdait en conjectures sur sa terre d’exil après le déroutement de son avion en décembre 2019.
LIRE AUSSI: FIF : Voici le chronogramme du processus électoral !
Poursuivant, Moussa Touré s’indigne de la stratégie employée par l’État ivoirien et qui vise, selon lui, à torpiller son patron auprès des autorités belges. «La découverte miraculeuse de cette cache d’armes vise tout simplement à fournir à M. Ouattara et à son gouvernement le justificatif nécessaire pour appuyer leur requête auprès des autorités belges. Ces méthodes de basse police, sont indignes d’un État sérieux et frappent du sceau de la fourberie leurs auteurs et commanditaires», écrit-il. Moussa Touré précise que Guillaume Soro “consacre son énergie et son attention au combat qu’il mène pour faire émerger de façon irrémédiable en Côte d’Ivoire un État véritablement démocratique, social, impartial, libre et prospère”.
