Publicités
Élèves internés au Centre du Service civique de Bimbresso : aucun traitement inhumain ou dégradant infligé aux élèves, constate le CNDH.
Abidjan, le 31 décembre 2021 – Dans un communiqué en date du 29 décembre 2021, le Conseil national des Droits de l’homme (CNDH) a noté que son équipe n’a relevé aucun traitement susceptible d’être jugé inhumain ou dégradant, ni aucun acte ou signe de maltraitance sur les élèves responsables de troubles dans des établissements scolaires, en séjour disciplinaire au Centre du Service civique de Bimbresso.
Le constat a été fait, le mardi 28 décembre 2021, par une équipe du CNDH spécialisée sur les droits de l’enfant, qui s’y est rendue pour s’enquérir de la situation de vie et des conditions d’encadrement de ces élèves.
Le Conseil a constaté que le Centre de Bimbresso dispose d’infrastructures adéquates pour la resocialisation des élèves.
Ces pensionnaires, au nombre de 70 interpellés et transférés dont 67 garçons, 03 filles et 02 non scolarisés, sont soumis à des activités de resocialisation et de discipline, telles que l’entretien de leur milieu de vie, le ménage, les rangements. Ils suivent également des enseignements sur la citoyenneté, le civisme, le développement de l’empathie et l’appropriation des valeurs républicaines.
Tout en appréciant toutes les actions du gouvernement en vue d’une éducation de la jeunesse aux valeurs de la République et d’une garantie des droits des citoyens, le CNDH recommande aux autorités de permettre à ces élèves la réalisation de leur droit à l’éducation en les autorisant à rejoindre leurs établissements scolaires respectifs à la reprise des classes, le 3 janvier 2022. Le Conseil invite également les parents à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants.
À la suite de troubles dans des établissements scolaires au cours du mois de décembre 2021 pour exiger leur départ anticipé en congé de Noël, plusieurs élèves ont été interpellés par les forces de l’ordre et transférés au Centre du Service civique de Bimbresso, après la prise d’une ordonnance modifiant la garde des mineurs par les juges des enfants.
Publicités
Publicités
Publicités
Publicité