« Tentative de coup d’État » en RDC : procès en appel des condamnés

Le procès en appel des 37 personnes condamnées à mort en première instance s’est ouvert, ce 10 octobre, devant une Cour militaire de Kinshasa.

Sous une tente installée dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo, les 37 condamnés à la peine capitale, tous reconnus coupables en septembre par un tribunal militaire d’association de malfaiteurs et d’attentat, se sont présentés devant la Cour vêtus du costume jaune et bleu des détenus.

Ils ont défilé l’un après l’autre à la barre pour décliner leur identité. Au total, 51 personnes ont été présentées à la justice dans ce dossier. Quatorze ont été acquittées lors du premier procès. Tous les accusés avaient plaidé non coupable.

Le Belge Jean-Jacques Wondo, expert militaire travaillant avec les renseignements congolais, considéré par la justice militaire congolaise comme « le concepteur […] du coup d’État  manqué », est parmi les condamnés à mort.

Le fils de Christian Malanga, considéré comme le chef du commando qui, selon l’armée congolaise, a tenté de renverser le pouvoir, figure également parmi les condamnés: il s’agit de Marcel Malanga, 22 ans, né aux États-Unis d’une mère américaine.

Le 19 mai au petit matin à Kinshasa, plusieurs dizaines d’hommes armés avaient attaqué le domicile d’un ministre avant d’investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.

L’intervention des forces de sécurité avait mis fin à leur périple et abouti à la mort de quatre des assaillants dont Christian Malanga, un Congolais de 41 ans installé aux États-Unis.

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