Au Ghana, six individus dont trois soldats ont été condamnés à la peine de mort. Ces derniers ont été épinglés pour leur implication dans la tentative de coup d’Etat en 2021. Dans cette affaire, trois autres personnes accusées ont bénéficié d’un acquittement.
Trois ans après la tentative de coup d’Etat au Ghana, la justice a donné son verdict. Ainsi, 6 personnes sur les 9 initialement arrêtées et accusées, ont été reconnues coupables et condamnées à mort, dans l’affaire du présumé complot visant à renverser le gouvernement en place en 2021. Les trois autres prévenus ont été simplement acquittés. Il s’agit d’un colonel, un ancien responsable de la police, puis un officier subalterne.
En effet, les mis en cause avaient été surpris par la police au moment où ils essayaient des armes à feu au niveau d’un ancien champ de tir à Accra, la capitale du Ghana. Et les différentes écoutes téléphoniques, ainsi que les enquêtes menées par les services de renseignement, ont fait état de ce que les accusés avaient commandé des armes. C’est ainsi qu’ils ont été mis aux arrêts en possession d’engins explosifs improvisés (EEI), de fusils AK-47 et de munitions, par les forces de l’ordre.
Selon le procureur général du Ghana, ces derniers appartiennent à un groupe de malfaiteurs dénommé Take Action Ghana (TAG) et qui prévoyaient organiser un trouble à l’ordre public pour essayer de renverser le pouvoir en place.
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Suite à cette décision du tribunal, la défense ne compte pas baisser les bras car, selon elle, les mis en cause sont bien innocents. A cet, effet, les avocats de la défense ont fait appel de la décision et espère une issue favorable.
Au Ghana, la constitution considère la peine de mort comme étant une sanction réservée aux individus reconnus pour des actes de haute trahison. Malgré l’introduction l’année dernière, de la réclusion à perpétuité pour remplacer la peine de mort dans le pays, la haute trahison semble toujours avoir comme sentence, la peine de mort par pendaison.