Au Burkina Faso, le régime militaire présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré a annoncé avoir mis en échec une nouvelle tentative de déstabilisation orchestrée par un groupe d’anciens militaires et de terroristes.
Lors d’une émission diffusée sur la télévision d’État, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a expliqué que le plan impliquait plusieurs attaques ciblées, dont une action violente sur les populations de Barsalogho en août dernier.
Il a précisé qu’un groupe armé de 150 terroristes, venu de la région du Centre-Est, projetait de s’attaquer au palais présidentiel à Ouagadougou et à des infrastructures militaires stratégiques, tandis qu’un autre groupe préparait des assaults à la frontière en provenance de la Côte d’Ivoire.
Le ministre a également évoqué un certain nombre de personnalités, allant de l’ancien président Paul-Henri Sandaogo Damiba à des anciens ministres et responsables, qui auraient été impliquées dans ce complot, avec des réunions qui auraient eu lieu au Niger et au Ghana.
Selon Mahamadou Sana, la coordination de ces opérations serait attribuée au commandant Ahmed Kinda, ancien chef des forces spéciales. En raison de la gravité de la situation, il a confirmé que des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme seraient poursuivies pour garantir la sécurité du pays.