Au cours des derniers mois, les frontières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont été le théâtre de tensions croissantes, avec des incidents récents qui ont suscité des inquiétudes.
Une récente altercation qui faisait cas d’une supposée arrestation de deux gendarmes burkinabé a même attiré l’attention, bien que les forces armées aient nié toute tension imminente, le journaliste André Konan Silver a souligné dans une récente déclaration que les problèmes aux frontières étaient largement dus à des délimitations imprécises.
Silver a proposé que pour apaiser les tensions, les deux pays devraient revoir les délimitations de leurs frontières. Il est important de noter que les relations entre les deux pays ne sont pas seulement affectées par des questions territoriales, mais aussi par des enjeux sécuritaires, migratoires et commerciaux.
Une illustration récente de ces tensions est l’arrestation de deux gendarmes ivoiriens qui ont accidentellement pénétré en territoire burkinabé. Cette affaire, qui a été le sujet de vives négociations entre Ouagadougou et Abidjan, souligne les défis complexes auxquels sont confrontés ces deux pays en matière de gestion de leurs frontières.
En outre, la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de soutenir les sanctions préconisées par la CEDEAO à l’encontre de pays comme le Niger a entraîné des tensions supplémentaires avec le Burkina Faso. Cette position a été perçue comme une source de friction par de nombreux analystes politiques.