Une vidéo récemment diffusée sur les réseaux sociaux met en lumière les tensions croissantes à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’ Ivoire, déclenchant des spéculations sur une possible implication de la France dans des activités de diversion.
Ce contenu révèle des soldats burkinabè affirmant avoir arrêté un individu suspect en tenue militaire près du village de Dangouendougo, se présentant comme un sous- officier de l’ armée ivoirienne. A rapporté Afriksoir, le 23 juillet.
Lors d’ une patrouille effectuée par l’ armée burkinabè, un suspect en tenue militaire a été arrêté à la frontière ivoirienne, près de Dangouendougo. Le suspect, s’ identifiant comme un sous- officier ivoirien, a prétendu détenir des informations secrètes. Selon lui, son détachement discutait d’ une attaque contre une patrouille burkinabè dans la zone frontalière. Cette arrestation a conduit à son transfert aux services burkinabè et à un renforcement des patrouilles frontalières. Un des militaires burkinabè a déclaré que leur armée ne tolérerait aucune provocation de pays hostiles.
La diffusion de cette vidéo a rapidement alimenté des accusations sur les réseaux sociaux, suggérant une possible implication de la France dans des manœuvres visant à déstabiliser les pays du G5 Sahel, en utilisant des pays voisins comme bases opérationnelles. Ces allégations surviennent alors que le président de transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment critiqué le président ivoirien, Alassane Ouattara. Traoré a accusé Abidjan d’ héberger un centre d’ opérations destiné à déstabiliser son pays, promettant de fournir des preuves physiques prochainement, bien qu’ aucune preuve concrète n’ ait été présentée à ce jour.
En conclusion, cette situation complexe et tendue à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’ Ivoire soulève des questions cruciales sur la sécurité régionale et les éventuelles ingérences extérieures, nécessitant une vigilance accrue et des mesures de sécurité renforcées.
