Au Tchad, au moins cinq personnes ont été tµées lorsque la police a affronté des manifestations contre les militaires au pouvoir dans la capitale tchadienne.
Le médecin-chef de l’hôpital, Joseph Ampil, a ensuite confirmé à l’AFP que cinq personnes étaient « mortes par balles » au cours des affrontements. Des boules de fumée noire étaient visibles dans certains quartiers de la ville et le bruit des grenades lacrymogènes pouvait être entendu.
Des barricades ont été érigées dans plusieurs quartiers et des pneus ont été enflammés dans les principales avenues pour bloquer la circulation. Dans un bastion de l’opposition, les rues étaient désertes et jonchées de branches d’arbres et de piles de briques. Les écoles et les établissements universitaires ont été fermés.
Le siège du parti UNDR du Premier ministre Saleh Kebzabo a également été attaqué par des manifestants « et partiellement incendié », a déclaré à l’AFP le vice-président de l’UNDR Célestin Topona.
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La France, ancienne puissance coloniale du Tchad, a condamné les violences, qui se caractérisent « notamment (par) l’utilisation d’armes létales contre les manifestants ».
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« La France ne joue aucun rôle dans ces événements, qui se situent strictement dans le domaine de la politique intérieure du Tchad », a déclaré le ministère des Affaires étrangères. « Les fausses informations sur la prétendue implication de la France sont sans fondement »