Suspension de France 24 au Burkina : Kemi Seba se prononce

La suspension de France 24 au Burkina Faso est du goût de Kemi Seba. Gilles Robert Capo Chichi, de son vrai nom, a salué la décision des autorités burkinabè.

À la suite d’une interview du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) sur France 24, le gouvernement du Burkina Faso s’est désolé « de voir que le chef d’une organisation terroriste comme AQMI et reconnue comme telle par l’ensemble de la communauté internationale, puisse bénéficier des largesses éditoriales de France 24 pour s’exprimer longuement sur les antennes de la chaine ».

La junte au pouvoir a donc « décidé en toute responsabilité et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation de la suspension sine die de la diffusion de France 24 sur l’ensemble du territoire national ». Cette décision des autorités du Burkina a été saluée par Kemi Seba.

En effet, le fondateur de l’ONG Urgences panafricanistes a fait comprendre que le régime du capitaine Ibrahim Traoré n’a fait qu’appliquer la réciprocité.

« Chers médias français, vous passez votre temps à censurer les avis divergents, les avis qui vont à l’encontre de votre impérialisme. Et quand les autres vous rendent la politesse, vous criez au scandale. C’est l’ère de la réciprocité. Que Dieu bénisse notre cher frère Ibrahim Traoré », a déclaré Kemi Seba.

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Pour sa part, France 24 a rejeté les propos de la junte burkinabè tendant à faire d’elle « une agence de communication pour ces terroristes ». Toutefois, la chaine de télévision a tenu à rappeler son attachement sans faille à la liberté d’informer. France 24 fait aussi savoir que « la décision de suspendre la chaine intervient sans préavis et sans qu’aient été mises en œuvre les procédures prévues par la convention de diffusion de France 24 établie par le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso ».

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