Suppression du tronc commun : Alain Lobognon répond à la FESCI

La FESCI a opposé un refus catégorique devant la décision des autorités ivoiriennes de supprimer le tronc commun en faculté de médecine à l’Université Nangui Abrogoua d’Adjamé.

Après la sortie du secrétaire général de ce syndicat, Saint-Clair Allah, Alain Lobognon a tenu à réagir.

L’État ivoirien a décidé de supprimer le tronc commun à l’Université Nangui Abrogoua où se trouve l’École préparatoire aux sciences de la santé (EPSS). Adama Diawara, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a livré les raisons de cette nouvelle mesure.
Selon lui, « la première raison, c’est de ramener la formation en première année dans les UFR des sciences de la santé ». « Désormais, cette formation aura lieu dans les quatre UFR des sciences de la santé à savoir, médecine, pharmacie, odonto-stomatologie de l’Université Félix Houphouët Boigny et l’UFR sciences médicales de l’Université Alassane Ouattara », a-t-il clarifié.

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Adama Diawara fait également savoir que la deuxième raison, c’est de corriger un certain nombre de dysfonctionnements dans le système de formation en sciences de la santé en Côted’Ivoire. « Ainsi, on résout le problème des heures complémentaires parce qu’actuellement les cours qui se font à l’École préparatoire aux sciences de la santé (EPSS) sont comptabilisés comme des heures complémentaires. Cela avec le fait que ça grève le budget de l’université Nangui Abrogoua », s’est-il expliqué.

La FESCI ne l’entend pas de cette oreille et elle a fait savoir à travers un communiqué portant la signature de son secrétaire général, Saint-Clair Allah. Le syndicat a fermement demandé le rétablissement du tronc commun.

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Pour Alain Lobognon, la FESCI fait fausse route. « Suppression du goulot d’étranglement dans les facultés de médecine et de pharmacie. L’Etat de #Ci225 décide de supprimer le tronc commun au niveau des facultés de médecine et de pharmacie. Les apprenants, dit-on, ne sont pas d’accord. A cette allure, les apprenants demanderont aux enseignants de leur offrir les diplômes de médecine au bout de sept mois de formation », a tweeté l’ancien ministre des Sports.

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