Stéphane Kipré, vice-président exécutif en charge de l’implantation du Parti sur le territoire national a eu une rencontre, ce 7 janvier 2021.
Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée dans un hôtel à Issia, Stéphane Kipré a appelé les militants à tourner le dos aux palabres et à se mettre au travail pour l’implantation du Parti. Pour le gendre du président Laurent Gbagbo, il est important de changer de mentalité et de faire fi du passé glorieux qu’a connu le FPI de Gbagbo.
« Aujourd’hui, si on doit classer les partis politiques en Côte d’Ivoire, on est obligé de dire : “le dernier né des partis” malgré l’expérience que nous avons. On a l’obligation de passer du dernier né des partis, au parti le plus fort. On a l’obligation de rentrer de l’application de ce qu’on dit “les derniers seront et les premiers seront les derniers”. Nous ne devons pas dire que c’est acquis. L’implantation pour nous, ce n’est pas acquis. Nous devons tous remplir nos fiches d’adhésion, avoir nos cartes de militants. Des gens ont pour habitude de dire que Issia est un bastion du président Laurent Gbagbo. Mais si quelqu’un vient de l’extérieur, il demandera quels sont les élus du département. C’est de ça qu’il s’agit. Nous ne devons pas s’asseoir sur des acquis mais plutôt les transformer », a-t-il déclaré.
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Et de poursuivre : « Camarades, des gens disent que nous n’avons plus rien à prouver. Non, camarades, considérons que comme nous sommes les derniers nés, nous avons tout à démontrer. Nous devons repartir comme si de rien était. Nous avons attendu notre Chef pendant 10 ans. Nous nous sommes battus pour son retour. Il est revenu. Il a créé le Parti et c’est le moment d’aller sur le terrain. Ce n’est pas le moment de se battre. Et d’ailleurs pourquoi on se bat ? Les gens nous martyrisent. Comment deux personnes qui sont martyrisées font palabres entre elles ? (Rires dans la salle). Pourquoi se battre inutilement ? Laissez les palabres et reportez-les pour 2025 lorsqu’on va reprendre le pouvoir. Il faut qu’on fasse rebasculer le Haut Sassandra dans les bras du président Laurent Gbagbo. Pas théoriquement mais de façon pratique. C’est comme ça qu’on dira qu’on a donné la Côte d’Ivoire à Gbagbo, que le parti est implanté. L’implantation du parti ne se jauge pas seulement par le nombre de militants. Elle se jauge aux élections. Il faut donc repartir à la base. Les gens nous blaguent en nous disant que nous sommes majoritaires. Il va falloir revoir notre façon de penser. Oublions d’où on vient », a-t-il ajouté.