La situation politique actuelle au Mali inquiète énormément les hommes politiques ivoiriens. Voici ce qu’Alain Lobognon dit.
L’ancien ministre Alain lobognon via son compte twitter a tenu à expliquer certains faits et enjeux géopolitiques qui semblent échapper à ceux qui soutiennent la position d’Assimi Goita.
“Les positions bizarres sur les réseaux sociaux amènent des apprenants scolaires et candidats aux examens à étaler souvent de graves méconnaissances sur les sujets d’ordre politique ou géopolitique. Après l’on accuse les « sorciers » ou des combines des correcteurs. Par exemple, le Mali connaît une crise territoriale depuis des décennies par la faute de ses propres dirigeants qui refusent d’appliquer des solutions négociées par les différentes parties. On trouvera des Ivoiriens qui accuseront la Côte d’Ivoire, leur pays afin de se donner un nom. Et pourtant tant que cette crise territoriale qui oppose des Maliens à d’autres Maliens n’est pas réglée, ce pays sera cantonné à Bamako pour comptabiliser des morts de civils innocents et de pauvres soldats engagés contre des terroristes et des groupes armés qui sévissent.”
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“La Côte d’Ivoire qui accueille sur son territoire des millions de Maliens n’est nullement en crise contre le Mali. Elle est membre d’une communauté appelée « la CEDEAO » et ne peut se contenter, comme le réclament des opposants, de laisser le Mali sans Institutions civiles.
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Alors quand la CEDEAO demande à la junte malienne de respecter ses propres engagements qui avaient nécessité une levée des sanctions au début du coup d’état qui avait renversé IBK, accuser la Côte d’Ivoire et son Président Ouattara c’est être de mauvaise foi.
La junte malienne avait annoncé qu’elle organiserait des élections en février 2022… C’est pourquoi l’émissaire de la Cedeao, le Nigérian Goodluck Johnattan n’a cessé de séjourner au Mali pour évaluer le processus de transfert des pouvoirs à des institutions civiles élues.
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A moins qu’on nous prouve que l’ancien président du Nigéria Goodluck Johnattan est manipulé par Ouattara, mais à ce jour, c’est la Cedeao qui pilote le suivi du retour du pouvoir à des institutions constitutionnelles choisies par le Peuple du Mali. Quant à ceux qui affirment que le Mali peut compter sur l’Algérie, justement, ceux-là se trompent lourdement. “