Alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Nigéria pour un sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Niger, le président de la Guinée-Bissau a déclaré que le coup d’État du Niger constituait une menace existentielle pour l’organisation sous régionale qui joue d’ailleurs sa crédibilité dans la gestion de cette crise.
Face aux journalistes, Umaro Sissoco Embalo, a indiqué que le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum était le seul dirigeant légitime de ce pays. « Le seul président que nous reconnaissons est Bazoum – c’est lui que le peuple a choisi », a déclaré Embalo.
« Si vous ne voulez pas de gouvernement ou de président, sanctionnez-le par les urnes… Les coups d’État doivent être interdits », a-t-il ajouté en soulignant qu’à la suite de putschs dans trois autres États membres de la CEDEAO depuis 2020, l’avenir du bloc régional pourrait être mis en doute.
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« La situation que traverse la CEDEAO est vraiment préoccupante – cette organisation a jusqu’à présent été la plus sûre, la plus forte de tout le continent », a-t-il déclaré.
