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Sénégal : la France va devoir fermer ses bases militaires

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Le Sénégal ne souhaite plus tolérer la présence des bases militaires françaises. Le président Bassirou Diomaye Faye, jusque-là discret sur le sujet, a clairement exprimé son intention de demander le départ des militaires français.

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La France devra une fois de plus revoir son plan de restructuration de sa présence militaire en Afrique. Alors qu’elle envisageait simplement de réduire les effectifs tout en maintenant une présence permanente, les récents développements pourraient bouleverser ces projets.

Dans la foulée de la rupture de l’accord de défense entre le Tchad et la France, le président sénégalais a clairement exprimé sa volonté de fermer les bases militaires françaises dans son pays. Comme l’avait déjà mentionné son Premier ministre, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye a affirmé que la présence des bases militaires françaises à Dakar était incompatible avec la souveraineté du Sénégal.

Pour le président sénégalais, les relations entre Dakar et Paris doivent être dépouillées de « cette présence militaire-là ». Il souhaite un « partenariat riche, un partenariat fécond, un partenariat privilégié et global » comme c’est le cas avec « beaucoup d’autres pays ».

Pour l’instant, le chef de l’Etat sénégalais déclare qu’il n’y a pas encore un délai de rigueur par rapport à la demande de fermeture de la base militaire française. Il a précisé qu’au moment opportun, les autorités françaises seront formellement informées et un calendrier sera établi à cet effet.

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Contrairement à ce qui a été récemment observé dans certains pays africains, le Sénégal veut adopter une méthode douce pour faire partir les militaires français. Le présidant a assuré qu’il ne s’agira pas d’une rupture brutale. D’ailleurs, il a rappelé que la « France reste un partenaire important pour le Sénégal au regard du niveau d’investissements, de la présence de sociétés françaises et même de citoyens français qui sont au Sénégal ».

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Par ailleurs, Bassirou Diomaye Faye a confié que le président français lui avait envoyé une lettre dans laquelle il a reconnu le « massacre » de Thiaroye en 1944, où des Tirailleurs sénégalais ont été tués par les forces coloniales françaises.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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