Au lendemain du séisme meurtrier au Maroc, plusieurs pays dont la France ont manifesté leur volonté à venir en aide à Rabat.
Mais selon les informations, les autorités ont refusé l’aide de Paris et n’ont choisi que 4 pays notamment l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis.
Dans un communiqué du ministère Marocain de l’intérieur, il est indiqué que le pays avait répondu favorablement, «à ce stade», aux offres de ces quatre pays «d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage», alors que plusieurs autres États, notamment la Canada et la France, se sont dits prêts à apporter leur aide.
Les équipes de sauvetage espagnole, britannique, qatarie et émiratie «sont entrées ce jour (dimanche) en contact» avec leurs homologues au Maroc en vue de coordonner leurs efforts, a ajouté cette même source.
Tout en remerciant tous les pays qui ont proposé l’envoi de secouristes, le ministère affirme que le Maroc a accepté celle de quatre d’entre eux uniquement «après avoir procédé à une évaluation minutieuse des besoins sur le terrain et en tenant compte du fait qu’une absence de coordination pourrait être contre-productive».
LIRE AUSSI : Sénégal : Macky Sall désigne son successeur pour les prochaines élections
Ce dimanche matin, Arnaud Fraisse, le président de l’ONG française Secouristes sans Frontières a vu ses sauveteurs empêchés d’embarquer à l’aéroport d’Orly : « Le gouvernement marocain » « bloque toutes les équipes de secours« . Lui sait pourtant combien les premières heures de recherches sont cruciales après un tremblement de terre.
La même impatience semblait régner à l’Élysée : « Nous nous tenons prêts. À la seconde où cette aide sera demandée, elle sera déployée, a déclaré au petit matin Emmanuel Macron. Maintenant, c’est évidemment aux autorités marocaines d’en décider, pour que ce soit fait en bon ordre ».
LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire 4e ; découvrez les 5 plus grands pays producteurs du riz en Afrique de l’Ouest
Depuis samedi, les offres d’assistance arrivent de partout : États-Unis, Commission européenne, Union africaine, Fonds monétaire international (FMI), Israël… Même l’Algérie, qui entretient des relations tumultueuses avec son voisin marocain, a ouvert son espace aérien, fermé depuis deux ans, pour faciliter le transport d’aide et l’évacuation des blessés.