Selon notre confrère Jeune Afrique dans sa parution du 28 juillet au 3 août, Youssouf Bakayoko, le très controversé président de la commission électorale indépendante (CEI) en Côte d’Ivoire, devrait être reconduit à son poste.
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) ne devrait pas inquiéter ce dernier qui préside cette institution depuis 2010, alors même que son mandat a expiré et qu’il traine de lourdes casseroles car étant l’homme par qui la crise post-électorale de 2010 qui a fait officiellement 3000 morts (15000 morts selon d’autres sources), est arrivée.
Pour la majorité des ivoiriens, l’évocation seule de son nom leur donne des frissons et des angoisses.
Malgré cela, le président Alassane Ouattara devrait peser de tout son poids afin qu’il y soit le représentant du RHDP, informe Jeune Afrique.
Le parti au pouvoir envisage proposer sa candidature à la présidence de la nouvelle CEI, poste que ni le représentant du chef de l’État ni celui du ministre de l’Intérieur ne peuvent désormais briguer.
Tout se passe au niveau du gouvernement comme s’il était le seul ivoirien capable de diriger une telle institution, alors même qu’il a lamentalement échoué à organiser des élections depuis 2010, et que sa gestion est décriée tant par l’opposition ivoirienne que par l’Union africaine et l’ONU, qui ont demandé son départ.
On est en droit de se poser la question de savoir si le gouvernement tient compte de ses aspirations du peuple ivoirien qui a soif d’élections crédibles et transparentes en 2020. Si la nomination de Youssouf Bakayoko est confirmée, la réponse serait évidemment non.
Par Ivoirebusiness