Une femme impliquée dans l’affaire des sextapes de Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’ANIF, a pris la parole dans un témoignage émouvant. Elle accuse le haut fonctionnaire d’avoir conservé ses vidéos intimes sans son consentement, mettant en lumière l’ampleur du scandale qui secoue la Guinée équatoriale, rapporte Afrique sur 7.
L’affaire des sextapes de Baltasar Ebang Engonga continue de choquer la Guinée équatoriale, après que l’une de ses partenaires ait pris la parole dans un témoignage diffusé mardi sur la télévision nationale. Bien que son visage ait été flouté pour préserver son anonymat, ses révélations sur les vidéos intimes circulant sur les réseaux sociaux ont capté l’attention de la nation.
La femme, qui affirme avoir eu des rapports filmés avec l’ex-directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), accuse Baltasar Ebang Engonga d’avoir conservé ces vidéos sur son téléphone sans son consentement. « Je voudrais savoir d’où proviennent ces vidéos et pourquoi il les a gardées, alors que j’avais donné mon accord uniquement pour qu’elles soient supprimées après visionnage », a-t-elle déclaré, visiblement choquée par la situation.
Elle a expliqué que, bien qu’elle ait consenti à ce que leurs ébats soient filmés, elle pensait que les vidéos seraient effacées une fois qu’elles auraient été visionnées. Aujourd’hui, elle se décrit comme une victime, « humiliée » par la diffusion publique de ces vidéos et dévastée par l’impact sur sa réputation et son honneur.
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