Roch Marc Kaboré se joigne à la Cedeao pour infliger de lourdes sanctions contre le Mali, le Burkina Faso, reporte les municipales.
Les élections municipales au Burkina Faso auront lieu en mai 2022. Le scrutin est longtemps resté en suspens en raison des attaques terroristes. Le débat a longtemps suscité encre et salive. Certains citoyens burkinabè ont fait savoir leur volonté de surseoir au scrutin tandis que d’autres y voyaient une soumission à la volonté des terroristes. En effet, l’organisation d’un scrutin électoral suppose le déploiement des agents électeurs dans tout le pays, la sécurisation du processus électoral. Pourtant, l’insécurité et le terrorisme occupent entre 60 à 80% du territoire malien selon le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga.
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Pour rappel, depuis 2021, le Mali fait face à des attaques terroristes des groupes proches d’Al-Qaida et de l’organisation Etat islamique. Des terroristes qui ont fait des milliers de morts civils et militaires non sans compter des centaines de déplacés. Selon la junte militaire au pouvoir d’Etat depuis 2020, toutes les conditions ne sont pas réunies pour une tenue de la présidentielle et des Législatives le 27 février 2022.
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Ainsi elle a fait une nouvelle proposition de calendrier pour rendre le pouvoir aux civils dans cinq ans. Opposée à cette proposition, la Cedeao a suspendu le Mali des organes et institutions de l’Uemoa. Des sanctions qui seront réexaminées selon l’institution sous régionale, lorsqu’un chronogramme crédible pour l’organisation des élections présidentielles et législatives sera élaboré avec l’ensemble des partenaires et validé par tous.