Sanctions de la BCEAO contre le Mali : Ouattara en pompier ?

Assimi Goïta, le président de la transition au Mali, sollicite son homologue ivoirien Alassane Ouattara pour lever les sanctions de la BCEAO qui frappent son pays.

La BCEAO (Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest) ne semble pas disposée à délier la bourse en faveur du Mali.

C’est d’ailleurs ce qui a conduit le colonel Assimi Goïta à demander l’intervention du président ivoirien Alassane Ouattara afin de lever “certaines réticences de la Banque centrale des États de Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest”, mentionne le média français.

Notre source poursuit en ajoutant que le Mali a fait la demande le 24 mars 2023, lors d’une visite d’Abdoulaye Kouyaté, le directeur de cabinet adjoint au sein du ministère ivoirien des Affaires étrangères, à Bamako.

Selon Africa Intelligence, le régime d’Assimi Goïta ne cache pas son inquiétude devant le “traitement particulier que lui réservent la BCEAO et la Banque ouest-africaine de développement ouest-africaine (BOAD)”.

LIRE AUSSI : Politique : Pourquoi Gbagbo s’envole discrètement pour la Belgique ?

Assimi Goïta attend qu’Alassane Ouattara s’implique personnellement dans cette affaire en sa qualité de président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

Le pouvoir de Bamako pointe du doigt la non-activation, par la BCEAO, du fonds de stabilité financière de l’UEMOA.

LIRE AUSSI : Après le partenariat entre Ouattara et Affi, le FPI choisit un pilier du RHDP pour battre l’opposition

En raison de l’embargo de la Cedeao, Bamako a comptabilisé d’importants défauts de paiements, soutient Africa Intelligence.

Quitter la version mobile