Dans un communiqué, la CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire) a fait savoir qu’elle avait tenu une réunion vendredi dernier. Lors de cette rencontre, elle a échangé avec les entreprises touchées par les pannes de courant, ainsi qu’avec la Direction Générale de l’Énergie (DGE), la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) et Côte d’Ivoire-Energie (CI-Energie).
Les coupures d’électricité répétées, parfois prolongées, sans préavis aux entreprises industrielles, ont causé de lourdes pertes de production, des dommages matériels sur leurs équipements dans certains cas, ainsi que des coûts financiers supplémentaires liés à l’utilisation de générateurs de secours ou au maintien de la production malgré l’absence d’électricité.
Afin d’attirer l’attention des autorités compétentes sur ce problème, les entreprises touchées ont d’abord contacté leur organisation faîtière, puis la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), qui ont à leur tour saisi Monsieur le Ministre des Mines et de l’Énergie, Monsieur le Ministre du Commerce, et enfin Monsieur le Premier ministre, par le biais de plusieurs courriers.
Pour renforcer la communication et la collaboration entre les acteurs concernés par la crise, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a organisé une réunion d’information et d’échanges le vendredi 3 mai 2024 à la Maison de l’Entreprise. Cette rencontre a réuni les opérateurs économiques impactés, la Direction Générale de l’Énergie (DGE), la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) ainsi que Côte d’Ivoire-Energie (CI-Energie), dans la continuité des démarches entreprises.
Pendant les discussions, la CIE, la DGE et CI-Energie ont expliqué que la crise actuelle résulte de deux incidents majeurs survenus consécutivement le 16 avril 2024, affectant les deux principaux producteurs indépendants d’électricité, à savoir la centrale d’AZITO et celle de CIPREL, entraînant une perte de 400 mégawatts de
Les causes: Ces incidents font suite à celui survenu à la centrale d’AZITO le 15 janvier 2024, qui a occasionné à lui seul une perte de 253 Mégawatt d’énergie. L’impact combiné de ces incidents correspond au total, à une perte cumulée de 653 Mégawatt sur l’ensemble du pack de production, représentant 22% de la puissance disponible.
À ces 653 Mégawatt s’ajoutent un déficit supplémentaire dû à une nette augmentation de la demande d’électricité qui fait passer le déficit à 800 Mégawatt. Les Directeurs Généraux de la CIE, de la DGE et de CI-Energie ont expliqué que les prévisions de retour à la normale sont globalement bonnes, en tenant compte de l’importance des avaries.
– La machine de CIPREL a été restaurée et a pu faire un retour sur le réseau avec une disponibilité de 165 Mégawatt d’électricité produit les réparations des deux groupes de la centrale d’AZITO à l’arrêt (respectivement d’une capacité de 235 et 253 Mégawatt) sont en cours. Ces deux (02) seront disponibles en juillet 2024 pour le premier groupe et à fin décembre 2024 pour le second. Ainsi, afin de gérer au mieux la crise en cours, les mesures conservatoires.
Une mise à disposition de l’électricité pendant 8 h en moyenne par jour. En effet, suivant les besoins des entreprises, 3 cycles ont été définis: les cycles courts (8 heures de fourniture), les cycles moyens (12 heures de fournitures) et les cycles longs (24h à 48 h). Ce faisant, les entreprises industrielles ont été réparties en 9
Ce sont les miniers, 3 groupes d’industriels à cycle long et 6 groupes d’industriels à cycle moyen et court. Le calendrier de mise à disposition de l’électricité sera communiqué avant le début de chaque semaine à chaque groupe afin de permettre aux entreprises de mieux s’organiser. La CIE a rassuré les industriels sur sa disponibilité à tenir compte de leur spécificité.