Retrait des soldats Français du Burkina : le Président Ouattara s’en mêle, voici ce qu’il dit !

Au Burkina Faso, après plusieurs manifestations de la population pour le départ des forces armées française du territoire, les autorités ont acté cette décision de part des Français, selon nos confrères de l’agence d’information du Burkina (AIB).

À en croire la source, le gouvernement Burkina a dénoncé, mercredi dernier l’accord qui régit depuis 2018, la présence des Français sur son le territoire du pays des hommes intègres. Selon elle, cette dénonciation prise le 18 janvier dernier donne, dixit les termes de l’accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le pays.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la France, Anne-Claire Legendre, a lors d’une conférence de presse rassuré que le retrait d’ici à un mois des 400 militaires français positionnés au Burkina Faso « se fera en coordination avec les autorités burkinabè ».
« Le retrait (des militaires français) se fera dans les délais impartis, en bon état, en sécurité, en transparence et en coordination avec les autorités burkinabè », a indiqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, les autorités burkinabés « les autorités burkinabè ne rompront pas avec la France et vont maintenir leur coopération avec la Côte d’Ivoire », rapporte nos confrères du média panafricain Jeune Afrique.
JA a souligné par la suite que le chef d’état ivoirien maintien de bonne relation avec président de la transition burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré.
Bien avant, Le ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement burkinabè de Transition, Jean-Emmanuel Ouédraogo a fait savoir que le départ des militaires français du Burkina Faso ne signifie pas « la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », lors d’un entretien à la télévision nationale.
« Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France“, a déclaré le porte-parole du gouvernement sur la chaîne nationale.

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