Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : le Burkina Faso réitère le caractère irrévocable de sa décision

À la suite du Mali, le Burkina Faso réitère le caractère irréversible de sa décision de quitter sans délai la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans un communiqué publié ce mercredi 7 février 2024, le pays fait une nouvelle fois savoir qu’elle n’entend pas revenir sur sa décision.

Tout comme le Mali, le Burkina Faso justifie cette décision par la violation par l’institution de ses propres textes.

Pour les autorités burkinabè, à travers les sanctions infligées, l’institution sous-régionale n’avait qu’une intention : détruire leur économie.

À ce titre, le pays considère que l’instance s’inscrit dans le déni de son traité révisé. Ce qui leur donne alors le droit de se retirer de l’organisation sans autre forme de procès.

Notons que ce communiqué fait suite à une note de la CEDEAO qui a indiqué qu’un retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso ne peut être possible qu’au bout d’un an en vertu du traité de l’organisation sous-régionale.

Pour rappel, leurs relations se sont dégradées à la suite de putschs militaires qui ont renversé les présidents malien Ibrahim Boubaca Keita, burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et nigérien Mohamed Bazoum.

LIRE AUSSI : Crise à la CEDEAO : l’organisation se réunit d’urgence pour cette raison !

Suite au refus des putschistes de réinstaller les présidents déchus au pouvoir, la CEDEAO a décidé d’infliger des sanctions.

Le 28 janvier 2024, les trois pays décident d’un commun accord de quitter l’institution.

Quitter la version mobile