Retour de la peine de mort dans les cellules en RDC: la liste des infractions dévoilée

Dans le but de réduire tout acte de terrorisme et de banditisme causant la mort inopinée des citoyens, la RDC a restauré la peine de mort dans les cellules. Cette décision est uniquement et spécifique à certaines catégories d’infractions.

Nombreuses réactions ont été enregistrées juste après la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC. En effet, pour ne pas rester sans voix, le gouvernement a exposé les probables raisons de la mise en vigueur de cette mesure dans les cellules. Ainsi, cette décision a été justifiée par le gouvernement dans le cadre de « débarrasser l’armée» du pays des traîtres d’une part et « d’endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et de banditisme urbain entrainant mort d’hommes d’autre part.»

À cet effet, le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement a fait comprendre que la nation n’avait pas de choix face aux actions de traitrise répétées alors que des perspectives sont montées pour vaincre l’adversaire. Toutefois, le gouvernement rassure l’opinion publique que cette décision bénéficiera d’un encadrement efficace pour ne pas tomber dans l’arbitraire.

En outre, pour rassurer les uns et les autres afin d’apaiser les cœurs, la ministre d’État en charge de la Justice a dévoilé les infractions ou les comportements répréhensibles pouvant conduire à de peine de mort. Il s’agit de : participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité, complot militaire, rébellion, association des malfaiteurs, trahison, espionnage, participation à des bandes armées. Ces infractions ont été mises vigueur dans le cadre de la guerre actuelle contre le M23.

Par ailleurs, à en croire le ministre Patrick Muyaya « ce n’est pas de gaité de cœur que le Gouvernement a pris cette décision (…) Nous voulons arrêter des morts, des Congolais que nous comptons par millions. Et si pour arrêter le nombre de morts congolais par millions, il faut passer par la restauration de la peine de mort pour ceux qui le méritent, nous n’avons pas de choix.

Nous n’avons pas d’autre choix en face de la traitrise qui est constatée de manière régulière lorsqu’il faut monter et faire des opérations contre l’ennemi, nous sommes au gouvernement, nous devons nous assumer et cette décision a été prise pour des besoins spécifiques. » En dépit, il faut noter que cette mesure a été prise par le gouvernement pour assurer la sécurité sociale de la population dans le pays.

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