Des représentantes des filles de joies et des promoteurs d’association de travailleuses de s3xe ont tenu une rencontre avec Alain Orounla.
La séance assez ouverte a permis à l’autorité préfectorale de faire toucher du doigt pourquoi les choses ne peuvent pas continuer comme par le passé dans ce secteur. En recevant ses hôtes, la première autorité de la préfecture de Cotonou a estimé que cette rencontre marque un point de départ dans le sens du changement de ce qui se faisait. » Vous vous imaginez mon ravissement quant à l’organisation de cette première réunion en écho au cri de cœur plus qu’au coup de force qui a été le mien…« , a commencé par confier Alain Orounla comme pour se convaincre qu’il est sur le bon chemin.
« Ce sujet était considéré comme tabou, aujourd’hui tout le monde en parle, tout le pays en parle. Et ça nous permet de régler les problèmes dans ce milieu-là, d’aider à améliorer leurs conditions de travail. Derrière ce travail, il y a beaucoup de problèmes, les problèmes de santé publique » , a fait savoir Mme Médégan Kiki Valentine.