Réforme du RHDP : voici pourquoi Alassane Ouattara fait durer le suspense

Le magazine panafricain Jeune Afrique donne les raisons qui tardent la réforme du RDHP, le parti présidentiel.

A en croire Jeune Afrique, le Président Alassane Ouattara fait durer le suspense concernant la réforme du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, semble-t-il aux dires du magazine agacé par les fruits et spéculations sur la situation du parti.

« En coulisse, Alassane Ouattara s’est agacé sur les fruits et spéculations sur la situation du parti entamée depuis septembre dernier, dont il avait déjà donné les grandes lignes. Le chef de l’État liera cette réforme aux conclusions du dialogue politique qui s’ouvre le 16 décembre à Abidjan, sans la présence des ténors de l’opposition. », annonce Jeune Afrique.

Et au magazine panafricain d’indiquer que selon les spéculations le Président Alassane Ouattara aurait dû être entouré de son premier ministre et des membres du comité de restructuration du parti.

LIRE AUSSI: Libération de prisonniers militaires : Touré Mamadou répond à Damana Pickass

« Lors de cette rencontre, le président aurait dû être entouré de Patrick Achi, le Premier ministre ; Fidèle Sarassoro, le directeur du cabinet présidentiel ; Abdourahmane Cissé, le secrétaire général de la présidence et enfin, par les ministres Gilbert Koné Katana (Relations avec les institutions), Ibrahim Cissé Bacongo (Affaires politiques) ou encore Kandia Camara (Affaires étrangères, en déplacement en Turquie). », fait savoir Jeune Afrique.

Poursuivant Jeune Afrique dévoile que le Président a ajourné et reporté la réforme du parti présidentiel à mi-janvier.

LIRE AUSSI: Cas contact au Covid-19, Denis Sassou-Nguesso à l’isolement

« Le président a une nouvelle fois ajourné son agenda sur la réforme du parti présidentiel. Prévue pour ce le jeudi 15 décembre 2021, au palais président présidentiel, la réunion décisive avec les membres du comité de restructuration du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix a été reportée par Alassane Ouattara à la mi-janvier. Le chef de l’État aurait dû acter officiellement les propositions de réformes du parti comme la disparition de la direction exécutive, jusqu’ici pilotée par Adama Bictogo, ou encore la création d’un nouveau directoire. », publie Jeune Afrique.

Quitter la version mobile