Réforme du Code Pénal : Michel Gbagbo brise le silence et surprend

Le projet de loi portant modification du Code pénal ivoirien, notamment l’ article 185 nouveau, suscite de vifs débats au sein de la classe politique et de la société civile. Michel Gbagbo, député de Yopougon, a récemment pris position sur cette réforme controversée, mettant en lumière les enjeux politiques plutôt que techniques de ce texte législatif.

Dans son discours, Michel Gbagbo a souligné qu’ il ne souhaitait pas s’ engager dans une discussion juridique complexe, mais plutôt informer la population des implications politiques du projet de loi. «Dès lors que l’ alinéa premier de l’ article 185 nouveau est touché, c’ est tout le dispositif qui est ébranlé», a- t- il affirmé. Il a insisté sur le fait que toute modification de l’ alinéa 1 impacte directement l’ alinéa 2, et par conséquent, son intervention était justifiée.

Gbagbo a également abordé son amendement proposant l’ ajout d’ un alinéa 3 à l’ article 185. Bien que cet amendement ait été rejeté suite à un vote, il a précisé qu’ il n’ avait pas été écarté en raison des critiques de l’ avocat Meite, mais en fonction de son contenu. Il a admis que cet ajout aurait pu soutenir le projet du gouvernement s’ il avait été adopté.

Enfin, Michel Gbagbo a défendu son choix de s’ exprimer à la télévision sur ce sujet. «La télé n’ était pas en vérité pour moi le lieu de discuter de points de droits techniques», a-t-il reconnu. Cependant, il a estimé que c’ était un moyen efficace de parler de politique avec la population. Il a souligné que malgré les objections techniques qui lui ont été opposées, il a pu transmettre son message politique tel qu’ il l’ avait préparé.

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