Le ministre de la Justice congolais, Constant Mutamba, a annoncé une mesure radicale pour lutter contre le banditisme urbain en RDC.
Face à l’escalade de la violence perpétrée par les Kulunas, le gouvernement a décidé de rétablir l’ordre en appliquant la peine de mort contre les bandits . Cette décision, prise sur instruction du président Félix Tshisekedi, vise à mettre fin à l’insécurité qui règne dans plusieurs villes du pays.
Constant Mutamba, ministre de la justice en RDC, a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de traquer et de juger les Kulunas. Dès ce mercredi, des procès en flagrance seront organisés pour ces individus accusés de terrorisme. « Tous ceux qui seront attrapés, jugés et condamnés seront punis de la peine de mort », a-t-il déclaré. Cette décision s’appuie sur la gravité des actes commis par les Kulunas, qui sèment la terreur dans la population.
Pour mener à bien cette mission, une équipe composée de magistrats, de militaires et de policiers a été constituée. Les condamnés seront transférés dans des prisons de haute sécurité, telles qu’Angenga. Par ailleurs, des opérations de bouclage seront organisées dans les quartiers afin de traquer ces bandits.
Le ministre de la Justice a justifié cette mesure par le caractère terroriste des actes commis par les Kulunas. Il s’est appuyé sur un verset biblique pour appuyer sa position : « Qui tue par l’épée, périt par l’épée ». Selon lui, la peine de mort est une réponse proportionnée à la gravité des crimes commis.
La décision d’appliquer la peine de mort contre les bandits en RDC suscite de vives réactions au sein de la société congolaise. Si certains saluent cette mesure comme un moyen de rétablir la sécurité, d’autres la condamnent, estimant qu’elle est contraire aux droits de l’homme.