Lors d’un meeting à Lubumbashi, le président congolais Félix Tshisekedi a affirmé qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Cependant, il n’a pas manqué d’arguments pour défendre son projet de révision constitutionnelle qui suscite des tensions avec l’opposition.
Félix Tshisekedi a tenu à clarifier sa position samedi soir à Lubumbashi, alors que des critiques fusent sur son projet de révision de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC). Devant une foule réunie à Place de la Poste, il a déclaré que sa volonté de réviser ou de modifier l’actuelle Constitution n’était pas liée à une tentative de prolonger son séjour au pouvoir.
Je ne cherche pas “un troisième mandat, et personne ne changera mon avis sur cette question“, a insisté le chef de l’État, en poste depuis 2019 et réélu pour un second mandat en décembre 2023. Cependant, Tshisekedi a dénoncé ce qu’il considère comme des “pièges” dans la Constitution actuelle, promulguée en 2006, notamment l’article 217 qui, selon lui, compromettrait la souveraineté nationale en obligeant la RDC à céder une partie de son pouvoir à des États voisins.