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Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, a évoqué “des discussions” dans le cadre d’un rapprochement entre le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) lors d’une cérémonie.
« Il y a des choses qui sont déjà faites, il y a des discussions, mais il faut qu’on aille très vite », a affirmé Mamadou Toure, selon qui le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara « a été embêté de la déchirure entre le RHDP et le PDCI » en 2020, mais « il garde toujours espoir », pour un retour de son ex-allié.
Le ministre de la Jeunesse a réitéré son appel à « travailler » pour que les deux partis politiques se retrouvent à nouveau tout en souhaitant que la « région du Bélier, sous le leadership » du président du Sénat « Jeannot Ahoussou donne le ton ».
Par ailleurs, Mamadou Touré a tenu à réagir sur la déclaration du porte-parole du PDCI. Il a fait savoir qu’affirmer que le plus vieux parti ivoirien « a fait 30 ans d’opposition (est une) injure aux « cadres » de ce parti politique qui ont «aidé » le président Ouattara dans sa gestion et relève d’une volonté de « travestir l’histoire ».
« Dire que le PDCI a fait 30 ans d’opposition (…) c’est une injure qu’il fait à tous ces cadres (qui) ont donné de leur temps, de leur énergie pour aider le président Alassane Ouattara (de) 2011 à 2018 », a dit M. Touré, tout en accusant M. Brédoumy de « travestir l’histoire » de cette formation politique avec parti le Rassemblement des républicains (RDR) devenu aujourd’hui le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir).
Tout en faisant savoir que le parti de l’ancien chef d’état ivoirien Henri Konan Bédié avait fait un « programme de gouvernement commun » avec le RDR d’alors du président Ouattara en prélude à la présidentielle de 2010, le ministre de la Jeunesse a réaffirmé que « le PDCI n’était pas dans l’opposition à partir de 2011 ».
« Des ministères-clés ont été assumés par le PDCI sous la gouvernance du président Alassane Ouattara. (…) Ce n’est pas parce qu’on a de petits palabres aujourd’hui (qu’il faut) remettre tout en cause », a renchéri Mamadou Touré, tout en se réjouissant de la « transformation » du pays observée pendant la cogestion du pouvoir
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