Le débat autour de la radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale continue de faits rages en Côte d’Ivoire.
Sam Étiassé, qui effectuait récemment un déplacement à Agboville, a donné des arguments pour démonter la décision de la CEI (Commission électorale indépendante).
Accompagné de Fleur Aké Mbo, la secrétaire nationale technique chargée de l’emploi, de la jeunesse et du service civique, Sam Étiassé s’est exprimé à propos de l’exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale. Pour ce cadre du PPA-CI, le problème du leader de ce parti est celui de tous les membres.
“Le problème du président Laurent Gbagbo est aussi notre problème. Les tenants du pouvoir actuels tentent de nous distraire. Ils pensent qu’en agissant ainsi, nous allons refuser d’aller aux élections. Rassurez-vous, on prendra part aux futures élections locales”, a dit d’entrée le conseiller stratégique et politique.
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À propos de la condamnation de son mentor à 20 ans de prison pour le braquage de la BCEAO (Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest), Sam Étiassé a soutenu que Laurent Gbagbo n’est pas un voleur.
“Ils fondent leurs argumentaires sur le braquage de la BCEAO alors que la réquisition prise par le président Laurent Gbagbo a servi à payer les fonctionnaires. Ce n’est pas de l’argent volé et le président Laurent Gbagbo n’est pas un voleur”, a-t-il martelé avant de dénoncer une ” condamnation fantaisiste” de l’ancien président ivoirien.
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Poursuivant, Sam Étiassé a vivement critiqué la liste électorale publiée par la CEI. ” Il y a sur cette liste électorale 250 personnes nées entre 1853 et 1898 et certains même ont atteint l’âge de 170 ans, un record mondial de longévité. À Dabou, il y a 850 cas de fraudes. Il faut aussi ajouter les cas de doublon, de transhumance, de décès comme feux Bernard Dadié, Abdoulaye Diallo, Seydou Élimane Diarra, Attey Philippe, Alphonse Douati, etc.”, a-t-il dénoncé sous le regard approbateur de Fleur Aké Mbo.