Putsch au Burkina Faso: Voici ce que la CEDEAO décide

La CEDEDAO s’est réunis ce vendredi lors d’un sommet virtuel pour décider d’éventuelles sanctions à l’encontre de la junte au Burkina Faso.

Les États ouest-africains ont organisé ce vendredi 28 janvier, un sommet virtuel pour décider d’éventuelles sanctions à l’encontre de la junte du Burkina Faso, arrivée au pouvoir par un coup d’État militaire lundi, et qui a appelé ses partenaires internationaux à collaborer avec elle. Au cours de ce sommet virtuel, il a été décidé de:

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La CEDEAO avait condamné le coup d’Etat et a indiqué que la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré a été obtenue « sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie ». Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a rencontré mardi, la hiérarchie militaire et les secrétaires généraux des ministères ce mardi, rapporte également la télévision nationale. Un peu plus tôt en début de journée, une manifestation en soutien à la junte militaire, au pouvoir, s’est déroulée à Ouagadougou, la capitale burkinabè.

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Pour rappel, dimanche matin, des militaires burkinabè ont mené un coup d’Etat qui a abouti à l’arrestation du Président Roch Marc Christian Kaboré. Ils ont, ensuite, mis en place le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec en tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Le gouvernement ainsi que les institutions de l’Etat ont été dissous. Dans un document manuscrit publié par la télévision publique (RTB), le Président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré avait déclaré avoir démissionné « dans l’intérêt supérieur de la nation ».

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