La sortie du procureur Adou Richard continue de susciter des réactions au sein de la classe politique et de la société civile.
En effet, dans un entretien accordé à un médias en ligne, dans la journée d’hier, la présidente de Alternative Citoyenne ivoirienne (ACI) a remis en cause l’objectivité du rapport d’enquête du procureur Adou Richard sur les évènements tragiques liés à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
“La désobéissance civile est la conséquence du troisième mandat. Donc il faut commencer par incriminer le chef de l’état lui-même.” A -t- elle déclaré. Une déclaration qui prend le contre-pied de celle du procureur qui, au cours de sa conférence de presse du 27 décembre dernier a dénoncé les actions subversives de l’opposition ivoirienne dans son ensemble, au cours de l’élection présidentielle de 2020.
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Des actions pour lesquelles l’état entend appliquer le droit dans toute sa rigueur à l’encontre des animateurs de l’éphémère Conseil National de Transition (CNT) suite aux enquêtes de l’unité spéciale mise en place a cet effet, au lendemain de la présidentielle de 2020.