Le procès de Damana Adia Pickass, deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique (CSP) du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), a été reporté au 15 janvier 2025. Mais l’ancien secrétaire du parti de Laurent Gbagbo se dit confiant quant à l’issue de son procès.
Accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État dans l’affaire de l’attaque du camp militaire d’Anyama en 2021, l’ancien secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo attend désormais les réquisitoires et plaidoiries, après l’audition de 15 témoins.
Interrogé avant la reprise du procès, Damana Pickass s’est montré confiant. » Nous gardons notre sérénité. On ne se reproche rien et jusqu’à présent, on a pas encore pu prouver à travers des preuves, notre implication dans cette affaire, » a-t-il déclaré en substance. Selon lui, l’absence d’éléments incriminants et le déroulement des audiences renforcent sa conviction d’une issue favorable.
» Les témoins n’ont fait que constater qu’il y a eu effectivement attaque comme nous l’avons tous appris à travers la presse. Nous ne nions pas qu’il y a eu des coups de feu ce jour-là. Maintenant quelle en a été l’ampleur ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Nous n’en savons rien. Les témoins qui ont défilés à la barre ne sont venus que pour attester qu’il y a eu des coups de feu, ils ne nous ont nullement mis en cause, ils ne nous ont nullement incriminé, » a-t-il ajouté.
Poursuivant, Damana Pickass qui semble convaincu de son innocence estime que la justice, dans le cadre de cette affaire « de faire démentir les rumeurs de ce que ce procès serait un procès politique ». « La balle est dans le camp des juges ». a-t-il fait savoir.