Le rappel des faits du fameux 19 septembre 2002, l’ONU saisi par Laurent Gbagbo, le Colonel Assimi Goïta désavoué.
Le 19 septembre 2002 est une date sombre en Côte d’Ivoire. Ce jour-là, une tentative de coup d’Etat éclate en Côte d’Ivoire. Des hommes en armes lancent l’assaut sur plusieurs casernes et gendarmeries d’Abidjan. De manière simultanée, des attaques identiques sont menées dans le nord ivoirien, à Bouaké et Korhogo faisant font 300 morts.
Ainsi ce lundi 19 septembre 2022, le journal Le Temps rumine ce douloureux épisode et barre à sa Une : « 19 septembre 2002 – 19 septembre 2022 : Comment le coup d’Etat manqué contre Gbagbo a été préparé ». Dans ses colonnes, le quotidien parle de l’implication de la France qui a notamment déployé une force militaire sans oublier la réunion à Linas-Marcousis pour tenter de trouver un accord.
Rappelons que la crise a enregistré 300 morts dont le Général Robert Guei et le Ministre de l’Intérieur Emile Boga Doudou. Soir Info d’ailleurs titre à ce sujet : « 20 ans après l’assassinat de son père, la fille de Boga Doudou livre des secrets » ajoutant que la jeune dame cherche toujours à ce que justice soit faite.
Malgré la tentative de coup d’Etat, Laurent Gbagbo chef de l’Etat à l’époque, a dirigé le pays jusqu’en 2011 où une nouvelle crise a surgi après l’ élection présidentielle de 2010, faisant cette fois près de 3000 morts. Déchu et transféré à la Cour pénale internationale (CPI), Gbagbo a effectué son grand retour en Côte d’Ivoire en juin 2021.
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Gracié le 7 août 2022 par le président de la République Alassane Ouattara, Gbagbo a rejeté ce droit réclamant aujourd’hui encore, la libération des prisonniers politiques et militaires qui ont combattu à ses côtés. Il a pour ce faire, saisi l’ONU espérant obtenir gain de cause. C’est dans ce contexte que Le Quotidien d’Abidjan titre : « Gbagbo dépose un dossier en béton à l’ONU » et dit « tout sur la grande offensive diplomatique du PPA-CI », son parti politique. Le Panafricain quant à lui affiche à sa Une : « Laurent Gbagbo saisit l’ONU et lui transmet la liste des prisonniers politiques et militaires en détention ».
