Présidentielle 2025 : voici la véritable stratégie de Gbagbo pour faire tomber Ouattara

Lors d’ un rassemblement ce dimanche à Bonoua, l’ ancien président de la République et candidat à la présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo a appelé à l’ unité de toutes les forces politiques de l’opposition.

Pour le patron du PPA- CI, il faudra tout mettre en œuvre pour éjecter Alassane Ouattara du pouvoir au soir des élections présidentielles d’ octobre 2025 selon Linfodrome du 14 juillet.

À environ 15 mois de la prochaine élection présidentielle, Laurent Gbagbo, l’ ancien chef de l’ État ivoirien, lance un appel à l’ union à l’ ensemble des personnalités influentes de l’ opposition. Déterminé à mettre un terme au régime de son éternel rival Alassane Ouattara, Gbagbo a lancé un message explicite: « Il faut que ce gouvernement ne soit plus là en 2025! », a- t- il déclaré.

L’ appel de l’ ancien président de la Côte d’ Ivoire à Bonoua le dimanche 14 juillet 2024, suggère qu’ il reste persuadé que c’ est grâce à l’ union que le changement pourrait se produire à la tête de l’ État. En demandant à toutes les forces vives de la nation, y compris l’ opposition politique ivoirienne, de se rassembler, il a appelé ses proches à s’ unir à lui dans cette bataille essentielle. « Je lance un appel au rassemblement, un appel à toutes les forces politiques, à tous ceux qui, comme nous, pensent que ce gouvernement ne doit plus être là, de venir et ensemble, nous allons travailler », a- t- il affirmé.

Cette déclaration de Laurent Gbagbo, que l’ on pourrait qualifier de << l’appel de Bonoua », semble être une invitation pressante adressée à Tidjane Thiam, président du PDCI- RDA, ainsi qu’ à toute la gauche ivoirienne, l’ ex- majorité présidentielle qui a éclaté après la chute du régime des réfondateurs après une décennie de guerre chaotique. Dans la même optique, le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’ Guessan, même s’ il est en rupture de ban avec Laurent Gbagbo, a récemment indiqué: « Quand la gauche se rassemble, elle remporte », en réaction à la percée importante du nouveau Front populaire (le groupe des socialistes) lors des élections législatives en France.