Si à mi-parcours de la présidentielle 2025, les camps se chauffent à choisir un représentant pour les prochaines élections, les Ivoiriens, eux, préfèrent écarter les leaders.
Pour eux, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et le président Alassane Ouattara en ont fait assez au cours de ces dernières décennies. Un sondage effectué pour un site d’informations, définit le choix des populations.
De 1999 à 2020, la Côte d’Ivoire a connu des élections présidentielles chamboulées par les trois hommes politiques. Le débat s’ouvre avec le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié qui fut président de la République du 7 décembre 1993 au 24 décembre 1999.
Président de l’Assemblée nationale à partir de 1980, il devient ainsi chef de l’État à la mort de Félix Houphouët-Boigny. L’homme de Daoukro, subit un coup d’Etat par le général Robert Gueï en 1999. Le début d’une ère qui sera chamboulée par les crises socio-politiques, pour succéder à celui que l’on qualifie d’héritier du père fondateur feu Félix Houphouët Boigny.
Laurent Gbagbo est élu à la tête de la Côte d’Ivoire à son tour en 2000 face au président sortant, Robert Guéï. Son mandat est ainsi marqué pendant plusieurs années par une crise politico-militaire. Président de la République de Côte d’Ivoire du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011, il est battu par Alassane Ouattara lors du second tour de la présidentielle de 2010, selon la Commission électorale indépendante (CEI ).
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Mais Koudou Gbagbo refuse de quitter le pouvoir car déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Cette situation entraîne également une crise politico-militaire qui va durer plusieurs mois. La victoire de son adversaire est reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale. Gbagbo est finalement arrêté le 11 avril 2011 par les forces armées d’Alassane Ouattara.
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Souvent désigné sous ses initiales « ADO », le président Alassane Dramane Ouattara devient chef d’Etat le 6 mai 2011. Son élection rassemble 54 % des suffrages exprimés selon la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale. Au terme d’une crise, ADO conduit une politique libérale et interventionniste en vue d’une croissance économique durable. Son administration s’installe pour la réhabilitation d’infrastructures, qui vont redonner vie aux ivoiriens.