Le futur patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pourra-t-il se présenter à l’élection présidentielle de 2025 ? C’est la question qui taraude actuellement la formation d’opposition alors que la course à la succession de l’ex-chef de l’État Henri Konan Bédié, décédé le 1er août, fait rage.
Une poignée de barons du parti souhaite arrêter dans les nouveaux statuts l’impossibilité pour le futur président du PDCI de concourir à la magistrature suprême en 2025. Une clause qui doit sur le papier permettre de remettre la formation en selle afin de préparer au mieux la succession de “HKB”. Le nouveau patron du parti aurait ainsi vocation à se concentrer sur les affaires internes et la gestion du parti en se préservant d’un éventuel agenda politique personnel pour 2025.
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Le projet, qui est notamment soutenu par le secrétaire exécutif du PDCI Maurice Kakou Guikahué, suscite la réserve de plusieurs candidats à la succession d’HKB qui s’inquiètent que les statuts puissent être changés une fois le nouveau président désigné. Depuis la mort de Bédié, l’intérim de ce dernier est assuré par Alphonse Kwassi Cowppli-Boni qui, à 91 ans, est le doyen des vice-présidents de la formation. Le nouveau président du PDCI doit être désigné à l’issue d’un congrès.
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Moins d’une petite dizaine de cadres de la formation visent la présidence du parti, tels que Jean-Louis Billon, Thierry Tanoh, Maurice Kakou Guikahué ou encore Tidjane Thiam.