Blé Guirao, secrétaire général de l’UDPCI, a appelé Alassane Ouattara à faire l’effort de se présenter pour un « autre mandat » présidentiel.
S’exprimant à la tribune « Grand format » du quotidien ivoirien « Le Mandat », Jean Blé Guirao, a soutenu ce jeudi 29 juin 2023 que l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est celui qui peut garantir une « paix » et un « développement » durable du pays.
M. Ouattara affrontera inéluctablement le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), la formation politique de Henri Konan Bédié, où l’on assiste à des positionnements de cadres pour la présidentielle de 2025.
Pour le PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, le combat actuel est l’inscription de son leader sur la liste électorale. Condamné à 20 ans ferme dans l’affaire de « braquage de la Bceao » lors de la crise postélectorale de 2010-2011, l’ancien président ivoirien a été radié du listing électoral en 2020.
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Il a déposé physiquement, le 8 juin 2023 au siège de la CEI, sa réclamation en vue de son inscription sur le listing électoral. Depuis août 2022, il bénéficie d’une grâce présidentielle, mais cela ne peut permettre son admission sur la liste électorale. Seule une amnistie ne peut le rétablir comme électeur.
Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), a d’ailleurs accusé ouvertement mercredi M. Sourou Koné, 1er vice-président de la CEI, d’avoir rejeté de façon unilatérale la réclamation formulée par l’ancien président ivoirien auprès de l’institution.
Pour le PPA-CI, cette décision unilatérale de M. Sourou Koné pose « un problème d’ordre moral, d’ordre politique et d’ordre juridique », a dit son porte-parole Katinan Koné, rappelant que ce dernier est un ancien membre du RHDP (pouvoir) et représente le président de la République au sein de la CEI.
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« M. Sourou Koné ne peut prendre de façon unilatérale une telle décision qui apporte un grand vent au moulin de ceux qui pensent que c’est le chef de l’Etat, ayant peur d’affronter son plus grand adversaire (Laurent Gbagbo), se cache derrière la CEI pour l’éliminer », a-t-il insisté.
« Au demeurant, la décision de monsieur Sourou Koné accentue la présomption de la caporalisation de la CEI par le chef de l’Etat et son régime ; toute chose qui enlève le mince verni de neutralité que cette Commission peine à se couvrir », a ajouté M. Katinan Koné.
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L’actuel chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a accédé au pouvoir à la suite de l’élection présidentielle de 2010. Il a été réélu en 2015 et en 2020 à la tête du pays.
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