Le président russe Vladimir Poutine a adressé des félicitations chaleureuses au Mali pour la reconquête de Kidal, ancien bastion rebelle.
L’armée malienne a annoncé cette victoire après un raid intensif visant à rétablir le contrôle sur cette ville du nord, aux mains des séparatistes touaregs depuis 2014.
Le ministère russe des Affaires étrangères a salué cette victoire, mettant en avant la « croissance impressionnante » des capacités de combat des Forces armées maliennes (FAMa).
“Le 14 novembre, les Forces armées du Mali ont totalement libéré la ville de Kidal des groupes rebelles touaregs, principal bastion des forces antigouvernementales au cours de la dernière décennie. La Russie félicite les autorités maliennes pour cette victoire significative“, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe.
Cette avancée stratégique intervient dans un contexte régional complexe, le Mali luttant contre une insurrection islamiste depuis 2012. Le retrait des troupes françaises en 2022, ordonné par les putschistes au pouvoir à Bamako depuis 2020, a laissé le pays cherchant de nouveaux moyens pour maintenir la stabilité.
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Les autorités maliennes ont également demandé le retrait d’ici la fin de l’année de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali), composée de 15 000 soldats de la paix. Cette évacuation a exacerbé les tensions, les forces de sécurité de l’État, les rebelles et les djihadistes se disputant le contrôle dans le nord du pays.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une coalition touarègue, a précédemment accusé le gouvernement malien de violer l’accord de cessez-le-feu d’Alger de 2014. Les groupes armés ont reconnu la prise de Kidal par le gouvernement, qualifiant cette évolution de stratégique.
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Les dirigeants militaires du Burkina Faso et du Niger ont aussi salué cette « libération de Kidal » comme une étape historique dans la lutte contre les groupes armés dans la région du Sahel.
