Pourquoi le dialogue politique court vers un échec cuisant, les confidences de Pulchérie Edith Gbalet
A en croire Pulchérie Edith Gbalet, le dialogue politique initié par le gouvernement se dirige sans doute aucun vers un cuisant échec.
Pulchérie Edith Gbalet ne fonde aucun espoir dans l’issue du dialogue politique inter-ivoirien initié par le gouvernement et dont l’ouverture a eu lieu le jeudi 16 décembre dernier. La présidente de la plateforme Alternative citoyenne ivoirienne s’est exprimée dans ce sens dans une récente interview accordée à Le Nouveau Réveil.
Justifiant cette position, l’activiste de la société civile évoque un mode opératoire « inquiétant » et le manque de volonté du régime d’Abidjan à placer au centre de ces pourparlers, la question de la réconciliation nationale. « A travers la façon dont le Gouvernement organise ce dialogue politique, nous en arrivons à la conclusion que le Gouvernement, lui-même, ne sait pas réellement ce que c’est que la réconciliation et ce qu’elle devrait impliquer », a-t-elle indiqué.
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Pour elle, ce dialogue-là devrait être le lieu de jeter les bases de la vraie réconciliation, en le rendant inclusif. C’est-à-dire inviter tous ceux qui comptent dans ce pays pour apporter leurs contributions. Or souligne la présidente de l’ACI que des acteurs majeurs de la vie politique ivoirienne, notamment Charles Blé Goudé et Guillaume Soro tous deux contraints à l’exil, sont absents de la liste des personnalités invités à prendre part à ces assises. Outre cela, Mme Gbalet s’explique mal l’absence des organisations de la société civile comme l’Alternative citoyenne ivoirienne sur la table des discussions alors que les problèmes que connaît la Côte d’Ivoire ne sont pas seulement politiques mais aussi sociaux.